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Le chant de l’eau haïkus

J’ai associé la forme poétique japonaise du haïku au projet. M. André Duhaime, pionnier du haïku au Canada, le décrit ainsi :  »C’est un poème qui existe sans en avoir l’air, sans rimes, sans figures de style. C’est un sentiment vif, une impression fugitive, un moment fragile… la prise de conscience de l’ici et maintenant. » Les poèmes traitent de l’eau, du passage du temps et des saisons.

Après avoir consulté l’Ambassade du Japon à Ottawa et Haïku Canada, le choix des haïkus a été confié à Mme Maxianne Berger, haïkiste québécoise. Elle sélectionne des poètes japonais et francophones et anglophones dont le propos sert nos images. Elle supervise les traductions trilingues et la production graphique de celles-ci. M. Kotaro Tomino nous conseille et s’occupe de la part japonaise du projet.

 »Le haïku est un petit poème presque « sans mots ». Les classiques se situent dans un moment précis, disons un instantané, quelque part dans le cycle des saisons. Deux « images » (de perceptions sensorielles) sont juxtaposées, une césure entre elles. C’est au lecteur d’en faire le lien et non au poète de l’expliquer. Le langage est simple. Il n’y a pas de figures de style. Le but est de montrer sans qu’on puisse percevoir le doigt qui montre. La tombée d’un bon haïku révèle une surprise, une sorte d’épiphanie, un moment de grâce inattendu mais pourtant qui fait sens quand on y pense. Le poète est alerte aux moindres détails que d’autres ne remarqueront peut-être pas. Tient ! Ah, mais oui ! C’est le moment haïku. » Maxianne Berger 2024

Pour lire les haïkus exposés ===>>>

BON- Vézina avec bordure Version 5